faire son vin : existe aussi en orange

faire son vin:

Aprés études, il apparait que l'on peut varier la recette du limoncello avec des zestes d'oranges, ou de pamplemousse.La photo ci-dessus en est la preuve.Petite variante dans la préparation; inutile de mettre le sucre dès le début, un bon sirop de sucre (eau+ sucre à bouillir) à la fin des 21 jours, et le tour est joué.D'autant plus, que le sucre dans l'alcool, ne fond pas vraiment...

Pour les accros du vin, bientôt des nouvelles de nos deux bonbonnes, où un soutirage devient nécessaire.

faire son vin : l'époque des citrons

faire son vin:

Comme nos vins sont au repos, et pour agrémenter notre propos de ce soir, voici une apparté à notre blog vinicole.

Eh oui, c'est bientôt l'époque des citrons dans le sud de la France.Mais que faire de tous ces beaux agrumes? Voici la solution provençale à notre probléme; le "limoncello".

D'origine Italienne, le limoncello est une boisson sympatique qui change un peu du pousse café de base, et qui apporte pour Noël, un peu de soleil à ceux qui n'en ont pas. (il y en a... si, si!)

Donc, il nous faut pour faire notre préparation :

- 3 gros citrons non traités (c'est capital!)

- 1/2 litre d'alcool à 90° (pur, non dénaturé)

- 1/2 litre d'eau (bigre!, tout un demi litre tout de même!)

- 100 Gr de sucre en poudre ( comme pour les crêpes!)

Prélever les zestes des citrons au couteau -ou si vous êtes manche comme moi, avec un économe!

remplir une bouteille en verre propre (c'est mieux) et séche de préférence (évitons d'ajouter trop d'eau) avec dans l'ordre, le sucre, l'alcool et les zestes.

boucher hermétiquement.

Maintenant le plus dur... attendre 21 jours de macération, en remuant réguliérement la bouteille

pour faire fondre le sucre.

Après cette longue période, faire bouillir l'eau et la verser sans attendre sur la macération.

Laisser reposer 48h. puis filtrer avant de mettre en bouteille et de déguster...avec modération!

faire son vin : Le vignoble s'aggrandit

faire son vin :
Un peu plus d'un mois que la vinification de nos bonbonnes de vin est en cours.Pas de nouvelles fracassantes à annoncer, d'où mon mutisme à leur sujet.Le rouge et le blanc sont encore sur leurs lies, au repos.Tout à l'air d'être correct, alors patience.
Afin d'enrichir notre vignoble , j'ai trouvé, grâce à la gentillesse des propriétaires du chateau des Selves à Seillans, ces trois pieds de "Cardinal", pour compléter notre future production 2008.Les petits vont être plantés dans la continuité des "muscats", le long d'un mur de restanques en plein Sud.

faire son vin : des news du rouge

faire son vin:
Voici notre rouge, tout juste prélevé de la bonbonne. Je vous livre les résultats du test que nous venons de faire Carama, Swan et moi.
Côté couleur, le rouge est clair mais sans excés, Swan le trouve proche de la teinte des liqueurs de fraise des bois d'antan, Carama le qualifie plutot "cerise".A noter qu'à l'air il ne vire pas, la couleur reste stable et ne fonce pas.
Du point de vue de l'aspect, le liquide tourne bien dans le verre, il n'est ni pateux, ni huileux.
Quant à l'odeur, ça sent le vin, la liqueur, l'alcool, mais aussi le "vert"ce qui n'est pas vraiment étonnant vu l'âge du cru!
Au goût, c'est vert, mais ça passe au deuxième plan. Swan le trouve âpre tout comme Carama et moi. C'est le goût du vin, mais très jeune (trop?!) et pas encore complétement fini.Pas d'acidité, (mon estomac qui y est extrémement sensible ne bronche pas) pas d'arrière goût de vinaigre, ni de grimaces sur les visages, donc là, je suis rassuré.
Je suis plutôt satisfait des résultats et je compte bien refaire un petit test à la fin du mois.
D'ici, là je donnerai des nouvelles du blanc-rosé.
A vos commentaires.

faire son vin : les retrouvailles

Faire son vin:
Grâce à la chute des températures de ces derniers jours, la fermentation du moût rosé-blanc est enfin achevée! Au goût, plus de traces de sucres. Le "chapeau" commence à s'éclaircir, les lies se déposent au fond de la bonbonne avec lenteur, les basses pressions atmosphériques n'aidant pas le processus. D'où l'utilité de soutirer les liquides par fortes pressions (1020 hPa et au dela), les lies étant bien "plaquées" au fond des récipients.
La bonbonne de rouge à retrouvée sa place dans la chapelle.La température plus fraiche de cette piéce convient mieux au rouge maintenant que le pressurage à été effectué.Les nombreuses lies ont fini par s'accumuler au fond de la marie-jeanne. Il y a maintenant deux écoles de vinification; la première consiste à soutirer les lies pour ne garder que le clair. Cette méthode est adaptée dans le cas de l'utilisation d'un fût en bois, celui-ci gardant d'une année sur l'autre les bactéries nécessaires à la prochaine fermentation "malolactique". Dans notre cas, je vais donc garder les lies et leur précieuses bactéries car je compte faire l'élevage de mon vin dans les bonbonnes. La fermentation malolactique est une transformation de l' acide malique en acide lactique.Les bactéries présentent dans les lies, vont -je l'espére!- stabiliser et surtout désacidifier le vin et là, il y a du boulot!!

faire son vin : ferments 1 sucres 0

Faire son vin

L'activité des ferments continue encore, bien qu'une nette régression des bulles soit visible à la surface du liquide.Des bourbes microscopiques tapissent le fond et les paroies de la Marie-Jeanne.La couleur est désormais stable, rouge foncé, et semble uniforme malgré le fait que je n'ai pas remué la bonbonne depuis le pressage du moût.

Du côté du moût de rosé-blanc, c'est le calme plat.Je n'ai pas vu de reprise de fermentation depuis quelques jours déjà.Il est vrai que la température ambiante est toujours supérieure à 20°C, et cela malgré les aérations nocturnes de la piéce où le vin est stocké.

faire son vin : les ferments contre-attaquent!

faire son vin:

Depuis la mise en bonbonne des vins de goutte et de presse, les ferments finissent le boulot. Une légére fermentation est de retour, mais sans dégagement de bulles à la sortie du tuyau. Des bourbes trés fines s'ammoncellent au fond de la marie-jeanne.Côté couleur, le rouge est devenu plus foncé.

faire son vin : Le rosé était un blanc!

faire son vin:

j'avais mis de côté les bourbes soutirées de la bonbonne de moût rosé dans une bouteille, afin d'avoir une réserve de ferments prêt à l'emploi, pour le cas où...

cette bouteille mise de côté avait été un peu oubliée je dois l'admettre...elle est visible sur des photos précédentes du blog, derriére la marie-jeanne de rouge.

Les bourbes ayant eu le temps de se poser au fond de la bouteille, éclaircissant le peu de "vin rosé" contenu.

C'est donc ce "clair" que je viens de soutirer de la bouteille et que j'ai mis dans le verre pour vous le présenter.

Bilan:

A la couleur ce n'est pas du rosé, mais bien du blanc. Il est légérement trouble, mais pas excessivement.Les quelques heures de macération n'ont pas suffit à colorer le moût. Au plus on obtiendra un vin "gris".

A l'odeur, une forte présence d'alcool, mais aussi une légére odeur de vin blanc du type Alsace ce qui n'est pas sans me faire poser quelques questions...

Au goût, (évidemment, il fallait que je le teste!) c'est trés "vert", mais il y a un petit quelque chose qui me fait dire que ce n'est pas mal. Ce n'est -comme le rouge- pas fini, loin de là, mais la perspective du vinaigre s'éloigne.

Ouf!

faire son vin : des news du rosé

faire son vin:

C'est à la demande générale de Grosquick et de R6-man et malgrès une grosse journée de travail que je vous livre des nouvelles du rosé.

La fermentation du moût rosé qui avait bien débuté, s'est visiblement stoppée sans doute à cause d'une température ambiante trop élevée. Plus de bulles au bout du tuyau immergé.

Une grosse ventilation de la piéce, devrait faire revenir la température nocturne au niveau ad'hoc.

Côté couleur, ben, pas trop de changements, sinon que la teinte "jus d'abricot" de départ évolue vers l'aspect "soupe de légumes éco+"... beurk!!!

Je crains que la premiére macération de quelques heures n'est pas suffit à colorer suffisament le moût.

à voir...

faire son vin : Les vins de goutte et de presse

faire son vin:

Voilà le résultat; Ce n'est pas fini, loin de là, mais c'est prometteur.

Jusque là, carton plein!

La couleur est bien là, un rouge rubis sympa, mais encore trouble.

Côté odeur, ça sens... ben...un mélange de vin et d'alcool.

au goût, c'est extra!!

Genre quand on broute une feuille de platane. "Vert" c'est le terme technique je crois savoir. Là, l'expression "vert de chez vert" prends toute sa valeur. Sinon, c'est aussi acide et gazeux, mais ça passe au deuxiéme plan.On est pas à ça prés.

Mais....

il semble que ce soit normal.

alors, laissons le temps et le dentifrice de faire leur boulot.

faire son vin : le marc

faire son vin:

Voilà le résultat aprés pressurage: Un marc bien sec.

Les deux "vins" (goutte et presse) sont retournés dans la bonbonne avec un 10 G. de sucre en poudre. Ceci afin de lancer une petite fermentation qui grace à notre systéme de tuyau, permettra de chasser un maximun d'air de la bonbonne pour éviter une oxydation du vin.

faire son vin : Le décuvage

faire son vin:

Bonne matinée!

Aprés avoir soutiré et filtré avec un linge à confiture le vin de goutte, nous avons Swan et moi, pressés le marc pour en extraire le maximum de vin. Méthode archaïque certes, mais ,bon, efficace. Un bon vieux linge en lin, deux morceaux de bois, et hop v'là une p'tite presse pas chére!

faire son vin : La fin de fermentation

Faire son vin:

Fin de la fermentation. Ou presque! Quelques bulles (1/minutes) indiquent que nos chéres levures ont preques finis leur transformation des sucres du raisin en bon -faut voir!- alcool!

On voit bien sur la photo, les "strates" qui composent notre préparation;

en bas de la bonbonne les bourbes, les pépins libres, les rafles coupées en morceaux, et les déchets de nos bonnes levures.

en haut, les restes et peaux des raisins poussés vers la surface par les bulles de CO².

enfin, au centre, le bon jus, appellé "vin de goutte", qui est en principe le meilleur.

Je trouve remarquable (au sens de la remarque bien sur!), la couleur de notre vin de goutte.

Visiblement, les colorants naturels du muscat sont passé dans le liquide.

Demain, opération "décuvage" qui consiste à soutirer le vin de goutte.Puis avec l'aide de Swan, nous presserons le "marc" c'est à dire le reste pour tenter de récupérer le maximum de jus encore emprisonné.C'est ce que l'on appelle le "vin de presse".

En principe, on mélange les deux "vin".

Et c'est exactement ce que nous allons faire!

faire son vin : quid de la bonbonne de moût rosé?

Faire son vin:

Bon, contrairement à notre bonbonne de rouge en pleine fermentation, la Marie-Jeanne de rosé brille par sa non-activité!Certes, on distigue l'apparition de quelques bulles à la surface, mais on est bien loin de l'activité "volcanique" du moût rouge.Aprés renseignements, la température de fermentation du moût rosé-ou blanc- est bien plus basse que celle du rouge. Entre 18 et 20°C!

Comme on le voit sur la photo, la température ambiante est de 23,1°C (dans la piéce la plus "fraîche" de la maison).Nos ferments Varois rechignent donc à se mettre au boulot!

La température devant baisser cette semaine prochaine, je vais suivre avec attention l'évolution de cette bonbonne.

faire son vin : La bonbonne de rouge

Faire son vin:
Voilà le moût rouge en pleine fermentation dans sa bonbonne.Depuis hier le dégagement de CO² s'est calmé un peu.
je remue réguliérement le liquide pour que la couleur et les tanins soit bien en contact avec le futur nectar.

faire son vin : Le dégagement de CO²

La fréquence du dégagement de gaz carbonique atteint aujourd'hui les 1 bulle/seconde!!

y'a de l'activité dans la bonbonne!!

faire son vin : La fermentation suite...

un gros plan de la bonbonne, montre l'activité débordante de nos cheres levures. Le moût à "gonflé" de plus d'un tiers de son volume initial. Le dégagement de gaz carbonique lui aussi est en conséquence.

faire son vin : La fermentation

La fermentation est en cours. De grosses bulles sortent par le tuyau depuis cet aprés midi. Ce soir, la fréquence est d'une bulle/10 secondes. (l'interêt de la chose est limité je vous l'accorde, mais nous permet de savoir si la fermentation est en augmentation ou en diminution en faisant d'autres mesures de fréquences/temps).

faire son vin : Le moût rouge

La fermentation est sur le point de commencer. On voit apparaître à la surface de petites bulles de gaz carbonique. Je touille deux fois par jour le mélange afin que la fermentation soit bien homogéne.Un thermomètre est plongé en permanence dans le liquide pour vérifier la température du moût. En effet, la fermentation pour le moût "rouge" doit être comprise entre 25°C et 30°C max.
C'est dans la cuisine, que cette température est actuellement la plus proche, donc j'espére un départ franc et massif de la fermentation dans des conditions idéales. (sauf pour la cuisinière!)

faire son vin : Les bourbes du rosé

Voici notre marie-jeanne et son précieux liquide.Aprés une bonne nuit de repos, nous avons soutirés, avec Swan, le moût "clair" des bouteilles.Opération à risques, tant pour les bourbes que pour la cuisine...mais opération réussie avec succés, grâce à l'habilité de notre maître horloger.

Un second soutirage sera nécessaire sans doute demain, car on distigue dans le fond de la bonbonne l'apparition d'un nouveau dépôt.

Pour la couleur, c'est pas encore ça, on est encore plus proche du jus d'abricot que du rosé de provence, mais bon, l'espoir fait vivre.

faire son vin : Les bouteilles de moût rosé

Voici quelques-unes des bouteilles mises au frais pour faciliter le débourbage.Nous en avons remplies 11 en tout.

faire son vin : le moût rosé

Aprés avoir trié et foulé puis laissé macérer trois heures le reste des raisins rouges et blancs, nous avons pressé pas moins de 12Kg de raisins avec rafles...au torchon!

ça calme!

mais le résultat est là, une jolie bonbonne de moût au goût sucré que nous avons mis en bouteilles afin de les placer au frais (réfrigérateur) pour faciliter le "débourbage".C'est le dépot naturel du moût qui devrait se former au fond des bouteilles.

Plus tard on soutire le jus limpide avant de lancer la fermentation.

faire son vin : Le binz

Voici "le binz".

c'est notre systéme mis en place pour la fermentation du moût.Les levures contenues naturellement dans le raisin vont transformer le sucre en alcool, tout en produisant du gaz carbonique.Pour éviter au maximum le contact du moût avec l'air, nous avons installé ce procédé afin que le gaz carbonique puisse s'évacuer sans que l'air ne rentre dans la bonbonne.

afin de contrôler la température ambiante, un petit réveil, équipé d'une sonde de température est mis en place.

faire son vin : le moût rouge

Le moût rouge est mis dans la marie-jeanne. Petite pose photo avant de rentrer dans la piéce la plus tempérée de la maison: la chapelle.

nb: le moût est trés sucré au goût; n'ayant pas de densimétre, je ne connais pas la richesse exacte en sucre donc pas non plus le degré d'alcool probable.

Cela dit, ça risque de taper, au goût on est proche du sirop...

faire son vin : le foulage

Aprés un égrappage et un tri draconnier,

Antoine attaque donc la partie foulage aprés une douche digne de la sécurité nucléaire.

Le raisin va être foulé en plusieurs fois, puis sera mis en bonbonne, (peau, grains et pulpe).

Des rafles coupées en petits morceaux seront rajoutées à l'ensemble.

faire son vin : la production

résultats de la vendange:
17,5 Kg de muscat noir dont 8 kgs ultra mur (seau rond)
2,7 Kg de muscat d'Alexandrie blanc (bassine ronde)
soit 20,2 Kg de raisins!!
c'est environ le double de nos premiéres estimations ce qui confirme que nous n'avons pas le compas (ou plutôt la balance) dans l'oeil!
- face à cette quantité inatendue, je prends donc la décision de tenter une double vinification; la partie ultra mûr de 8 Kg servira pour l'élaboration d'un vin rouge, le reste sera transformé pour tenter un rosé.

faire son vin : les vendanges

Et c'est parti pour une journée de repos!

j'attaque donc les vendanges ce matin vers 9h00, le temps est beau, la journée va être longue, mais là sur la photo, je ne le sais pas encore.

Ce qui me préocupe à ce moment là, c'est la quantité de raisins que je vais récolter; y'en aura-t-il assez pour tenter une vinification?

Suspens intolérable...

faire son vin : demain le grand jour!

Et voilà demain Dimanche c'est le grand jour...le jour des vendanges!

Le raisin est à pleine maturité, trés sucré, assez juteux pour pouvoir nous fournir quelques litres de jus.

J'ai beaucoup de mal à estimer le poids total de la vendange, cela dit, avant de séparer les grains des rafles nous ferons une pesée.

J'espére que nous franchirons la barre des dix kilos, mais bon, on verra...

Côté matériel, nous avons achetés une marie-jeanne de dix litres, peut-être plus adaptée à notre petite production.

voilà, les sécateurs sont prêts, le seau de vendange aussi, ainsi que toute l'équipe.

Le temps prévu pour demain est excellent, (29°C, pression 1015 hPa en hausse)

La nuit va être longue...

faire son vin: les pieds de vigne

Voici notre pied de vigne principal.C'est sur lui que repose la plus grande partie de notre future vendange.Il s'agit d'un muscat petits grains trés prometteur tant au niveau du goût (trés sucré), que de la quantité (à vue de nez environ 6 Kgs de grappes).
Il est orienté plein Sud (178°), sur un terrain à dominante calcaire et caillouteux.
A sa récolte viendra s'ajouter 3 à 4 Kgs de muscat d'Alexandrie.
Aprés reflexions, et à la vue de notre matériel, (sommaire c'est le moins que l'on puisse dire!), nous allons nous orienter vers l'élaboration de vin rosé, plus simple (a priori) que le vin rouge.
Si tout va bien, les vendanges devraient avoir lieu dans 10 jours au plus tard, une partie des grappes étant déjà quasi à maturité.

faire son vin: le matériel part. 2

1,50M de tuyau alimentaire translucide, et armé (on ne sais jamais...), passé au travers d'un bouchon (retaillé par mes soins) adapté au col de la Marie-Jeanne.
Coût: 5 Roros de tuyau (et oui, bienvenue sur la côte d'azur!)

faire son vin: le matériel part. 1

Voici notre Marie-Jeanne de 20 litres, neuve, trouvée dans un magasin de bricolage avec son panier en plastique.

Coût: 21 Roros

Suffisante pour un premier essai, j'espére pouvoir, l'année prochaine, lui offrir des grandes soeurs si le produit de cet année est concluant.

présentation de l'équipe

Voici une brève présentatation de l'équipe de choc qui participe à l'aventure.

L'initiateur de cette épopée n'est autre que votre serviteur.

Grace à ma formation littéraire exclusive, je peux vous raconter pendant des heures, la bataille d'Actium, entre Antoine et Octave, pour la conquête du blé d'Egypte...mais j'ai aussi des bons côtés...

Antoine, excellent éléve, rentre en Grande Section de maternelle à la tête de son groupe.(Gloire et honneur pour son père aimant).Il tiendra le rôle de petit page et accessoirement celui trés convoité de fouleur aux pieds.(si sa mère l'autorise évidement).

Camara, maman d'Antoine , ingénieur en Biologie, chef d'études incompréhensibles et mystérieuses, assurera la partie scientifique et pédagogique du projet.

 

ça approche...

ça approche, doucement mais surement, les vendanges ne sont pas loin...
Aujourd'hui, mon voisin d'élite (et pas "des litres"!) s'est joint à la grande carabistouille, en m'aidant à trouver le matériel nécessaire.
Je publierai la liste précise ainsi que le coût des différents objets, quand j'aurai tout trouvé...ce qui visiblement n'est pas gagné d'avance.
Choux-blanc chez COSTO, où y'a pas tout-ski-faut, et dans la plus grande jardinerie de Fréjus.
Une adresse mystérieuse, confiée presque à regrets, me laisse espérer la possibilité de trouver mes flacons et tuyaux pas trop loin de chez moi.
Cela dit, même le proprio joint par téléphone, n'a pas su m'expliquer où se situe son boui-boui!
peut-être les vapeurs d'alcool...
à suivre...

On attaque!

Bon,
on attaque!
Ceci est mon premier texte de mon premier "blog". (alors de l'indulgence...)

* *
*
C'est l'histoire d'un mec (moi), et d'une vigne.
Plutôt d'un ensemble de pieds de vignes que j'ai planté il y a 2 ans, en arrivant dans ma nouvelle région d'adoption, la Provence-Côte d'Azur.
C'est l'histoire d'un terrain sur lequel poussait des fleurs, des orangers et des vignes ancestrales, où des générations de paysans ont édifié des murs de pierres pour permettre la culture en terrasse.
C'est donc la découverte de ce patrimoine, détruit en partie par la colonisation touristique et immobiliére, qui me font aujourd'hui réagir.
Après avoir débroussaillé, retrouvé et reconstruit les murets éffondrés, appris la rude technique de la taille de la pierre (Aïe!), j'attaque désormais la reconquête de la mission première de mon terrain; la culture.
Ca va faire rire dans le coin, mais "bast" moi, je m'amuse et je rends un peu de dignité au patrimoine régional... ;-D
En bref, je vais tenter de faire mon propre vin de Provence!
Ce blog sera donc la chronologie de l'aventure artisanale vinicole, de A à Hips!
A la vôtre!